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BOOKS OF THE SOUTHWEST LITERARY JOURNAL AMERICANA SINCE LOS ANGELES 1957BOOKS OF THE SOUTHWEST LITERARY JOURNAL AMERICANA SINCE LOS ANGELES 1957
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Extrait de Mes découvertes à la grotte Chauvet-Pont d'Arc, Ardèche, tiré de Coyote Volume II

à partir du CHAPITRE SEPT Les Oies de Pénélope et le Voyage Transformateur du Super-Chaman du Paléolithique à nos jours Grotte Chauvet-Pont-d'Arc Au cœur d'autres grottes se trouvent de profondes similitudes qui enrichissent ces visions. Prenant pour élément central le vol initiatique du chaman et menant à la réalisation, comme...

Chevaux de la grotte Chauvet
à partir du CHAPITRE SEPT
Les Oies de Pénélope et le Voyage Transformateur du Super-Chaman du Paléolithique à nos jours
Grotte Chauvet-Pont-d'Arc
Au cœur d'autres grottes se trouvent de profondes similitudes qui enrichissent ces visions. Prenant pour élément central le vol initiatique du chaman et menant à la réalisation, comme dans les épopées, des grottes telles que la plus ancienne, Chauvet, avec la « Vénus et le Sorcier », et le « Sanctuaire » de Trois Frères, avec le « Sorcier » et les plus anciennes sculptures connues, les deux bisons de la Salle des Bison du Tuc d'Audoubert, ainsi que les oiseaux sculptés sur os de bison découverts entre Trois Frères et la jonction avec la Grotte d'Enlène, jusqu'à la Vénus de Laussel dans l'abri sous roche de l'Abri de Laussel, offrent des symboles qui ouvrent la voie à cette compréhension. Avant d'accéder à la salle « Vénus et le Sorcier » à Chauvet se trouve la Galerie Mégacéros, décrite par le Département de la Culture comme : « un espace décoré de manière très spécifique. Sa fonction première est de mener à la Chambre du Fond. On peut y observer un décor unique ainsi que divers vestiges archéologiques : silex, pointe de lance en ivoire et foyers creusés dans le sol de la grotte, ayant produit d'importantes quantités de charbon de bois » ( http://archeologie.culture.fr/chauvet/en/galerie-megaceros/notice/megaceros-gallery ). Dans cette salle d'entrée, qui précède la métamorphose complète du chaman dans la Chambre du Fond, située au-delà, on trouve les traces de feux, ces foyers, tout comme avant que Pénélope et Ulysse ne pénètrent dans la chambre la plus éloignée du lit-arbre. La Fondation Bradshaw décrit en outre : « Quatre autres représentations féminines, limitées au triangle pubien, se trouvent dans la grotte ; elles font toutes partie du système incluant la Galerie des Mégacéros et la Salle du Fond [la Chambre Finale, où se trouvent la « Vénus et le Sorcier »], indiquant à chaque fois l'entrée des cavités adjacentes les plus importantes. Le féminin marque chacune de ces profondes « entrées » et les marque également par ce « V » d'envol vers l'autre monde. Ces grottes, elles aussi, se trouvent sur le chemin qui longe la rivière traversant les Gorges de l'Ardèche, le chemin même de l'art et de la voix primordiaux à découvrir, le chemin qui grave dans la roche le flux de la vie et forme ces matrices, tout comme le flux et l'envol naturels sont représentés tout au long des épopées. »
Ainsi, dans la grotte Chauvet, la plus ancienne des grottes qui affleurent à travers la France paléolithique – un axe de migration probable d'Afrique vers la Méditerranée –, tout comme cette conscience s'est également propagée le long des anciens fleuves jusqu'en Vieille Europe, se retrouvant dans les statuettes de Vénus et les sculptures d'oiseaux et d'oies, la plus ancienne représentation du chaman y est montrée avec la « Vénus » dans l'expression et l'expérience les plus sacrées qui soient, au cœur même des plus beaux décors de la grotte. L'existence transformée de ce chaman provient de son corps. De même que le « linceul » d'Ulysse, le voile de l'éternité, est tissé par elle, sa peau même retissée, de même qu'elle lui donne les cornes, l'arc, le pouvoir transformé de parler, l'envol vers l'éternel d'où parler, de même que le corps mortel d'Osiris est entrelacé avec l'éternel pour reprendre forme, le chaman est transformé par la Lune en son être immortel, sous la forme d'un bison à corps d'homme. Ce bison émerge alors de Vénus, ce que l'on perçoit comme « Vénus et le Sorcier », et ce, sous les formes naturelles que lui confère ce ventre terrestre, éternel et d'un autre monde, façonné par le flux de l'eau, la forme de la vulve et du corps de Vénus déjà inscrite dans la stalactite. C'est le lieu « d'où viennent les ours », ceux qui franchissent sans crainte cette frontière entre le ventre de la Terre et le monde extérieur, comme nous le verrons plus en détail.
Dans un article intitulé « La Déesse-Mère Créatrice : Néolithique et début de l'âge du bronze », qui paraît plus tard mais qui montre la continuité de cette lignée jusqu'à Çatal Hüyük, Joseph Campbell écrit :

À Çatal Hüyük se trouve une statuette en céramique de la Déesse, les bras et les jambes levés dans une posture dite de l'accouchement. L'enfant qu'elle met au monde est un bucrane, une tête de taureau. On l'a vue auparavant donner naissance à un enfant, et maintenant elle donne naissance à une forme symbolique du taureau lunaire. Ce sont là deux personnifications alternatives d'une même puissance. Les cornes du taureau, tournées vers la Déesse ou ses acolytes, expriment une attitude de révérence, une sorte d'adoration. À l'idée de la divinité s'ajoute le dévot, celui qui perçoit, de loin, son union avec la divinité. Or, les cornes du taureau représentent le croissant de lune, cet astre céleste qui meurt et renaît. La lune porte en elle sa propre mort, sous la forme de son ombre grandissante, comme nous tous. Elle a cependant le pouvoir de se libérer de cette ombre et de renaître. Ainsi, la lune représente pour nous la promesse de renaissance, la puissance de la vie engagée dans le champ du temps et de l'espace pour se libérer de la mort et renaître. Tel est le sens de ces représentations : dans la procréation, la mort a été vaincue et la semence est allée renaître grâce au miracle du corps de la femme, que le nombril symbolise ( Déesses 29).
À Chauvet, sur la même stalactite, à gauche de cette Vénus et de ce chaman sorcier, émerge un félin, l'habitant de l'ombre qui, la nuit, dans l'obscurité totale, navigue dans son existence. De même, Campbell démontre la capacité d'exister dans l'éternel, dans l'obscurité complète, dans l'obscurité de l'absence de forme et de la Lune avant sa résurrection, sa renaissance. D'un certain point de vue, en observant l'image de l'homme-bison, les jambes de l'homme se situent sous le triangle pubien et la vulve féminins, la tête de bison surmontant le triangle pubien et la vulve, faisant également partie de la femme. La Fondation Bradshaw décrit : « Cette Vénus est d'un classicisme absolu et ses proportions, les éléments stylistiques, le choix des éléments anatomiques représentés sont tous caractéristiques de l'art aurignacien ou gravettien, comme en témoignent les petites statues de Vénus d'Europe centrale et orientale. » Ils décrivent plus en détail l'ensemble : « Vénus n'est pas isolée. D'autres lignes et représentations réalistes lui sont associées, directement sur l'affleurement rocheux. Plus haut et à sa gauche se trouvent deux félins, un mammouth et un petit bœuf musqué. À sa droite se trouve le "Sorcier", ou homme-bison. La relation entre Vénus et le Sorcier ne peut être fortuite. » Les caractéristiques de ces autres animaux peuvent expliquer leur position. Les bœufs musqués forment un cercle protecteur autour de leurs troupeaux et de leurs veaux, tout comme cette stalactite lui confère cette forme, et leur épaisse fourrure, semblable à celle des moutons, leur offre une protection des plus chaudes. Le mammouth, lui aussi, possède une longue fourrure et d'imposantes défenses d'ivoire qui, à l'instar de l'os et de la couleur de la Lune, se prolongent dans l'œuvre comme une expression de la vie vers l'éternel, l'émergence de l'éternel. Dans son vaste catalogue d'œuvres d'art et de sculptures préhistoriques, Marija Gimbutas explique que les couleurs ivoire et blanc évoquent simplement la mort. (Cependant, son interprétation va bien au-delà.) Cette symbolique est d'ailleurs très similaire à celle de cette stalactite. De plus, il a été démontré que les mammouths étaient historiquement considérés comme des esprits de l'eau (Patkanov), car leurs ossements ont été retrouvés près de vestiges d'eau datant de la préhistoire, ce qui laissait supposer que ces êtres vivaient sous terre. Les cours d'eau et la source de vie, symboles de l'Être éternel et intérieur, sont naturellement présents dans les grottes préhistoriques. Ainsi, la présence des mammouths contribue à la conception globale de l'art rupestre, où l'eau fait émerger ces Êtres.
Le passage vers l'éternel à travers le féminin se manifeste d'abord à Chauvet avec des œuvres d'art vieilles de 36 000 ans. La transformation qui s'ensuit imprègne la vie, tant éveillée que dans l'éternité, une expérience continue incarnée par le chaman, voyageur entre les deux mondes. Cette vision et ce chemin transformés sont révélés dans la Chambre du Fondement à Chauvet. C'est ainsi qu'il prend conscience de sa nature partiellement divine, ou de sa nature divine sous forme humaine métamorphosée. L'élément crucial qui sous-tend cette ouverture sur la vision est le pendentif « Vénus et le Sorcier », à partir duquel le reste de la grotte se révèle plus clairement. Le flux et la vitalité des êtres vivants, désormais esprits, du fleuve infini se manifestent dans la vision transformée, et cela est évident juste derrière la Vénus et le chaman, dans les formes naturelles des parois de la grotte, accentuées par les animaux qui émergent naturellement de l'art, incarnés par ces formes. De part et d'autre de la Vénus et du chaman se trouvent des chevaux « sacrés », l'un dans une niche sinueuse à droite, et l'autre à gauche dans une « niche » décrite comme une chapelle, abritant un cheval à une place d'honneur ou d'importance manifeste. Dans *Le Langage de la Déesse*, Marija Gimbutas retrace l'ensemble des symboles présents dans l'art mobilier préhistorique de l'Europe ancienne et attribue le « zigzag et le signe M » à l'image de l'eau. Elle écrit : « Dans l'iconographie de toutes les périodes préhistoriques d'Europe et du monde entier, l'image de l'eau est en zigzag ou serpentine. Le zigzag est le plus ancien motif symbolique recensé : les Néandertaliens utilisaient ce signe vers 40 000 av. J.-C., voire plus tôt. » Elle apporte ensuite la preuve, à travers l'art, que même l'outil utilisé, dans un cas précis, n'était pas retiré de l'objet pour compléter les courbes formant le flux de l'eau dans le zigzag. À propos de ces formes, elle poursuit : « Au Paléolithique supérieur, le zigzag est un motif courant, associé à des représentations anthropomorphes d’oiseaux, de poissons et à des images phalliques. » Elle décrit ensuite un lien très ancien entre l’eau et l’image d’un oiseau : « Sur le site de Cro-Magnon aux Eyzies, dans le sud de la France, une côte de renne datée d’environ 30 000 av. J.-C. (période aurignacienne) a été mise au jour. Gravé sur la côte, un anthropomorphe rudimentaire à tête d’oiseau est surmonté d’un M et d’un motif en zigzag. Si la tête de la figure représente un oiseau d’eau, il s’agit du plus ancien hybride homme/oiseau d’eau, marqué par le symbole de l’eau, force génératrice » (19). Ceci permet de dater ces types d’images à l’époque de Chauvet et de situer cet art mobilier à proximité, dans le sud de la France. Il établit un lien entre le vol et l’eau. Elle place en outre l'homme/oiseau, associé au symbole de l'eau, comme celui du fleuve, sur un élément intérieur et éternel : la côte d'un renne (animal à bois). Les os portent la connotation éternelle et intérieure (sous le voile de la peau), et ainsi, ici, l'homme, l'animal à bois, le vol, l'oiseau, l'intériorité, l'éternité et l'eau sont présents simultanément. Cette sculpture pourrait également être interprétée comme ayant une forme phallique. Marija ajoute : « Le zigzag alterne avec le signe M, un zigzag abrégé. À l'époque magdalénienne, puis en Europe ancienne, on retrouve des zigzags et des M gravés ou peints dans des formes utérines et vulvaires… » Étonnamment, tous ces éléments sont présents et suggérés ici, dans la Salle du Fond, illustrant ce « vol » chamanique et cette transformation vers l'éternel à travers le corps féminin, vers l'eau vivifiante, vers le fleuve, cette force vitale qui les animait sur l'Ardèche, dans les Gorges de l'Ardèche et à travers tout le réseau hydrographique. Dans le cheval situé à droite de la Vénus, connu sous le nom de « Cheval du Passage », cette « allée » est en réalité « un couloir communiquant avec la Sacristie, l'une des dernières salles de la grotte », selon le ministère français de la Culture, où un seul animal est représenté : « un mammouth dessiné en noir, dont les défenses sont accentuées par la gravure ». (Plus loin, on a découvert les contours d'un cheval, d'un bison à demi dessiné, et plus profondément encore, d'un félin et d'un cheval, mais le seul animal présent dans la partie cachée de l'allée est le mammouth.) [Des tribus bien plus tardives* pensaient que le mammouth vivait sous l'eau.* (Campbell). Leurs défenses et leurs ossements ont été retrouvés près de l'eau, suggérant peut-être où ils se rendaient après leur « mort », sous l'eau.] Leurs défenses semblent surgir à l'horizon, telles la lune émergeant de la terre ou de l'eau. Ce Cheval du Passage est décrit ainsi : « Lorsque les spectateurs font face au bison [le « Bison du Pilier »], ils aperçoivent l'avant-train d'un cheval tourné vers la gauche, comme s'il pénétrait dans la Chambre Finale. » Le bord de ce couloir qui dessine le cheval présente un motif ondulé qui ressemble fortement à ce que Marija qualifie de « zigzag ou de serpentin » pour décrire les symboles. Les chamans/artistes, suivant avec soin l'expression naturelle des murs, pourraient suggérer la présence particulière du cheval dans l'eau, au fond de ce mur plus « enfoncé ». Cette hypothèse se renforce de plusieurs manières : par la similitude entre les chevaux au galop, leurs crinières flottantes et le mouvement de l’eau (et le lien ultérieur entre l’esprit des chevaux et celui du fleuve, ou les esprits fluviaux), et par le fait que le cheval « sacré » suivant est clairement enchâssé de manière similaire, comme « enfoui », sous le symbole reconnu du « M » pour l’eau. Dans ses recherches approfondies, Gimbutas décrit même comment le « M » s’est intégré à la civilisation et à l’écriture : « La signification aquatique du signe M semble avoir survécu dans le hiéroglyphe égyptien M, mu, signifiant eau, et dans la lettre grecque ancienne M, mu » (19). Le placement des chevaux, qui attire l’attention sur ces formes particulières dans deux références, situerait toute la scène au niveau de l’eau ou du fleuve désormais éternel (et même en dessous), élément central de leur vie quotidienne et source de la multitude d’animaux/divinités. Il s’agirait du flux même de la vie, du flux des fluides dans le corps féminin et dans l’utérus, l’eau apportant la vie et l’abondance. Le fait d'amener le phallus jusqu'ici, au cours de ce voyage, perpétuerait le flux masculin (faisant référence à la copulation et non à la fécondation – et pourtant, il y aurait eu une conscience comparable à celle de l'arrivée de l'eau, telle la pluie), étroitement lié visuellement à la « fuite », à la transe et à l'éjaculation. Ce flux se déroule à l'intérieur de la femme lorsqu'il « pénètre » en elle, comme il le fait ici pour atteindre une forme divine. Il est également suggéré que, par sa position, il la chevauche comme un taureau. Cette idée est également étayée par le fait que les fesses de Vénus et des figurines féminines dans l'art mobilier étaient accentuées, au même titre que les autres attributs féminins. Elle le transforme ainsi physiquement en taureau, ce qui constitue une autre corrélation très réelle avec sa métamorphose en être mi-homme mi-taureau. Il est toujours entendu que le taureau est une divinité, une divinité lunaire de surcroît, une demi-divinité de l'homme transformé par la Lune et le féminin. L'homme est transformé par son union avec la déesse, qui dépasse largement le simple accouplement ; ici, comme dans les épopées homériques, il accède à la connaissance du monde éternel. L'acte de copulation ne serait pas représenté, car l'essence même de la chose est la présence dans la caverne ; elle et l'éternité ont été pénétrés. C'est là un point que l'esprit occidental, même celui des érudits, n'a pas su saisir : il ne s'agit pas d'un culte ou d'une vénération d'une « autre » déesse à considérer de la même manière que le dieu « autre » patriarcal, en remplaçant simplement « Dieu » par « Grande Déesse Mère », même si, dans cette nouvelle perspective, l'univers s'ouvrirait à une expérience totalement différente. C'est une expérience très réelle de ce qui est. Il n'y aurait aucune séparation de pensée entre le corps féminin et quelque chose d'« autre ». Elle est clairement l'univers, et l'univers s'ouvre ainsi à nous.
Ici, sur le panneau, l'eau et la rivière apparaissent dans leur forme éternelle et originelle, l'art illustrant l'esprit éternel, les divinités dans leur monde éternel et bien réel. L'art serait l'esprit lui-même. Renforçant cette suggestion de l'eau, à côté de cette alcôve du Cheval se trouvent également trois petits mammouths, comme celui qui se trouvait dans la sacristie sous l'eau avant le Cheval du Passage. Ces trois-là émergent maintenant et se rassemblent près de l'« eau ». L'un des mammouths est décrit comme ayant des pieds sphériques, ce qui pourrait être dû à la boue provenant de l'argile sous-jacente et encore présente sur ses pattes. Cela montre même l'émergence du mammouth. (Un autre mammouth très profond, dont seule la partie dorsale est visible, se trouve dans la galerie du Belvédère, un endroit difficile d'accès, situé plus loin que la chambre du fond.) En approfondissant sa compréhension et en saisissant l'importance du mammouth, de ses défenses en ivoire, et même des os qui constituent leurs demeures (et en commençant à révéler la profondeur de l'importance et de la protection que cela représente, des divinités remontant de l'autre monde, leurs os géants et leurs défenses en ivoire brillant comme de l'émail étant l'art et la protection, le corps des divinités étant leur propre foyer), Campbell relie le mammouth de multiples façons à ce qu'il appelle une déesse mammouth, associée, comme il le précise, à de « petites figurines de Notre-Dame du Mammouth » (324). Les nombreuses œuvres d'art témoignent de leur importance et de leur signification extraordinaires, les figurines de Vénus en ivoire de mammouth reliant indissociablement ces deux images profondes, elle aussi une divinité prenant forme ici et apportant l'abondance et la protection de la vie. Campbell inscrit ces figurines parmi d'importantes découvertes révélatrices qui établissent également un lien entre les nus féminins et les oiseaux en ivoire de mammouth. ( Mythologie primitive 327)

Ce passage vers la « mort » est perçu comme un passage à part entière, sans aucune différence. Connaître l'esprit du cheval, par exemple, c'est connaître ce qui est invisible à la lumière du jour. Cela confère une dimension supplémentaire à la connaissance du fleuve. Il s'agit d'un flux harmonieux et parfait, ininterrompu, mais à connaître à travers le féminin qui, par là, apparaîtra comme le chemin de l'intermédiaire, la « déesse des créatures sauvages ». Elle porte en elle la même chose que les animaux éveillés et leurs esprits qui existent aussi dans l'éternel. Les « esprits de l'eau » et les divinités ourses le long du fleuve apparaissent. Son propre Être se reflète ; de même, l'esprit des divinités animales peut être pleinement ressenti avec son propre Être, comme si l'on y pénétrait et le connaissait entièrement tandis qu'il court ou marche. Le flux, la voie d'eau, attire les divinités et ainsi les chemins et le positionnement dans la Chambre Finale offrent une vue sur cette eau vivante, sur son esprit vivant à connaître dans ce voyage vers l'éternel.

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