Willa Cather s'est tournée vers des formes d'art permettant d'atteindre la véritable transmission et le désir authentique de l'art, affranchies des frontières culturelles et artistiques. Dans cette perspective, l'Être lui-même et la vitalité de l'art constitueraient la structure culturelle, non pas contournés ni détournés. Enracinée dans la terre la plus forte, la plus vitale et la plus individualiste, elle a grandi au-delà des frontières, jusqu'à l'Être, révélant la force et la liberté absolues de la vie, à la fois ancestrales et nouvellement acquises.
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Après la publication en 1925 de *The Professor's House*, recueil contenant son récit « Tom Outland's Story » sur le trésor culturel fondamental (et non sa simple valeur monétaire) que représente la prise de conscience de l'immensité de la falaise de Mesa Verde – son ancienneté, sa force et sa redoutable puissance que la pensée humaine ne peut intimider –, et après avoir écrit à F. Scott Fitzgerald au sujet de l'expression de la cause ineffable du féminin, elle sut qu'elle concrétiserait cette idée, l'incarnerait – en elle-même et dans la création – pour donner corps à la Présence de ce qui n'était pas encore compris, ni même imaginé : les véritables potentialités de la culture américaine enracinées dans et à partir de...
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À l'époque new-yorkaise où Willa Cather évoluait dans un milieu social et littéraire où les jeunes talents comme Fitzgerald, Hemingway, Faulkner, et peut-être même George Bernard Shaw après ses « Roses de Londres », s'appropriaient sans scrupules ses écrits discrets et novateurs, lui accordant un crédit minimal, voire inexistant – elle qui était une romancière, poétesse et rédactrice en chef de magazine de renom –, et face à ce qu'après sa mort, Truman Capote allait faire de son œuvre « Diamants sur canapé » en puisant dans sa vision, ses personnages et ses nouvelles pour en faire le reflet de sa propre part d'ombre, au lieu de son extraordinaire vision – courageusement réhabilitée par Audrey Hepburn –, Willa se plongea...
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